2015 Rouges (18/20) – Liquoreux (18/20) – Secs (16/20) notation sous réserve
Sec et solaire jusqu’à la fin juillet puis océanique jusqu’à la fin des vendanges, 2015 ne s’apparente à aucun millésime récent. Malgré une attaque de mildiou et de black-rot très violente en avril, l’état sanitaire du vignoble est parfait. Tous les types de vins, secs, rouges et liquoreux, sont réussis. Le fruit éclatant et la richesse séduisante des vins rouges témoignent de l’excellent niveau de ce grand millésime de charme.
2014 Rouges 16/20 – Liquoreux 13/20 – Secs 15/20
C’est le quatrième millésime consécutif marqué par une influence froide et humide venue de l'ouest. Propice aux maladies cryptogamiques tout au long du cycle, ce climat perturbe floraison, véraison et maturation. Le millésime est sauvé par un beau mois de septembre et une fin de mois d'octobre exceptionnelle, qui en rouge, profitent aux cabernets. Sur le plan général, les crus qui s'en donnent les moyens ont produit de bons vins rouges, supérieurs à 2013, du niveau de 2012, voire au-dessus.
2013 Rouges 12/20 – Liquoreux 12/20 – Secs 13/20
Avec une pluviométrie mal placée, sur la fleur et aux vendanges, des températures déficitaires tout au long du cycle, sauf juillet, 2013 s’avère l’un des millésimes bordelais les plus difficiles depuis plusieurs décennies. Plus tardif que 2012, avec une coulure supérieure à 2011, 2013 est cité par les vignerons, comme le millésime de tous les combats. A l’instar des deux millésimes précédents, l’élite bordelaise a démontré qu’on produit néanmoins de bons vins dans les années difficiles.
2012 Rouges 16/20 – Liquoreux 15/20 – Secs 18/20
Comme son frère aîné, 2012 est conçu dans la douleur avec en plus le lourd handicap de vendanges très tardives, trois semaines après 2011 ! Les rendements modérés ou bas et la réussite particulière du merlot autorisent d’avancer que comme 2011, 2012 est un bon millésime en rouge pour les meilleurs crus bordelais, un millésime de garde moyenne. Les blancs secs montrent une excellente qualité comparable à 2011. Le peu de vin liquoreux produit est d’une qualité tout à fait convenable.
2011 Rouges 15/20 – Liquoreux 18/20 – Secs 18/20
Ce millésime inversé, tropical au début, caniculaire en juin, océanique à la fin sauf les vendanges, soumet la vigne et les vignerons à des contraintes inédites (coulure). L’exceptionnelle précocité et le temps superbe à partir du 7 septembre sauvent le millésime. C’est un millésime de transition en rouge, de garde moyenne. Les blancs secs témoignent d’une qualité exceptionnelle. En liquoreux, la qualité participe très honorablement à un trio historique 2009, 2010, 2011.